AMOUR DE PETITE LOUVE

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samedi, avril 14 2012

AMOUR DE PETITE LOUVE



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© Janine LAVAL

dimanche, janvier 1 2012

POUR UNE HISTOIRE QUI VA VENIR

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© Janine LAVAL


I POUR UNE HISTOIRE QUI VA VENIR

POUR UNE HISTOIRE QUI VA VENIR

 

Pour une histoire qui va venir et dont j'entends presque les pas. (Adonis)

 

Il était une fois....

Un rêve d'échapper à l'attraction terrestre...

Des pas perdus autour la tendresse immobile...

Quatre feuilles tapies au hasard annoncé...

Un remède pire que les maux embusqués...

L'âme brute à remonter notre temps incertain...

 

Puis je raconterai...

Celui qui achevait les choses infinies...

Ceux qui, patiemment, le hasard abolissent...

Comment, mains et esprit, ils tuèrent la Mort...

L'homme qui visitait dans tous les sens le temps...

Un amour à la fois œuvre, bulle et diamant...

 

Sans jamais oublier ...

La part indicible des choses importantes à dire...

Que nous sommes nos rêves, nos créations aussi...

Qu'aucune certitude n'existe sur le temps imparti...

Que la roue tourne et suit son antique chemin...

Et l'idéal bâtit à rêves de jouir et à sable brûlant...

 

En contant qu'à la fin...

Le prodige persiste durant l'ère de joie....

Naît le fils de licorne et du prince escargot...

Nul ne s'abritera sur la terre de chasse...

La nuit mil et unième éclot et aboutit...

Tous les bâtons rompus et tous les champs semés... 

 

bernard garrigues

 

 

 

samedi, décembre 17 2011

SON VISAGE LA HOULE

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© Janine LAVAL



II SON VISAGE LA HOULE

SON VISAGE LA HOULE

 

La branche couverte de feu est oiseau. On m'a dit que mon visage était la houle. (Adonis)

 

Illumine...

Flamme pour repousser sa ration de ténèbres

Torche oiseau suspendu en le noir de la nuit

Afin de compenser par du rouge l'obscur

Éternel combattant d'abattre la lumière

 

Embrase...

Je sens comme un soleil qui me monte à la gorge

Nœud prêt à s'épuiser en explosion de joie

Pour partager en nous la violence du feu

A embraser toujours, et toujours mal éteindre

 

Empreinte...

Du temps pur prodigué comme trace du don

Indivisé en poursuivant l’œuvre de joie

Quand nous partagerons nos armes réciproques

A chaque hasardée du haut lieu des rencontres. 

 

Tempête...

Son visage la houle hissue* du fond des âges

Traduit le rythme lent, puissant, indubitable

Des émotions créées, transmises dévolues

A donner la brutale tendresse des corps.

 

bernard garrigues

 

* croisement hisser x issir

samedi, novembre 19 2011

CHEMIN

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© Janine LAVAL

III CHEMIN

CHEMIN

 

Mon chemin reste mon chemin. La folie qui m'a  guidé  est toujours souveraine. (Adonis)

 

Dans le vent et la tempête, je suis le chemin

Mon amour de petite louve en meute solitaire,

Trace rouge ton sang dessus la neige blanche

Signe de nos violences et du désir voulu.

 

J'aspire au centre de ta bulle, ma folie souveraine,

Mon hommagée de blues sans rime ni raison

A poursuivre au delà d'un rêve inéclamé

La rencontrée brutale aux hasards de nos routes.

 

Tisserande de fer forgé pour la grille contrainte

A préserver le dans et transpercer le hors,

Tu jouerais avec moi de grands jeux de marelle

Tantôt vers les enfers, tantôt en paradis.

 

Je ravirai l'outil à tailler l'infini

Abandonné, afin d'affûter d'autres rêves

Ressemblant, tels des frères, aux aguets palpités

Qui nous jettent, les fous, sur une erre nouvelle.

 

bernard garrigues

samedi, octobre 29 2011

VISITEUR DES SEPT GALAXIES


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© Janine LAVAL IV VISITEUR DES SEPT GALAXIES

 

              VISITEUR DES SEPT GALAXIES

 

Je visiterai les âges qui nous ont quittés et les sept galaxies.(Adonis)

 

Tel un enfant ...

Enfiler des rêves pour un collier de perles ...

Poser la tête entre les seins de mère ...

Écouter les bruits tous nouveaux de la vie ...

Abandonner les lieux d'absence de tendresse ...

Et puis j'arriverai à l'instant non prévu.

 

Tel un garçon ...

Découvrir que l'on peut être nu ...

Connaître que le prince a lui aussi seize ans ...

Enchanter sa vie d'un ami éternel ...

Suivre tous les chemins qui ne mènent à rien ...

Chaque jour, je créerai de nouvelles Juliette.

 

Tel un amant ...

Transir dans l'attente du don ...

Effeuiller les mille marguerites ...

Attendre dans tous lieux le chaud de sa présence ...

Lui déchiffrer toujours le haut de mon désir ...

Et, prêt, j'exploserai quand elle mettra feu.

 

Tel un poète ...

Construire sa hutte dans les sept galaxies ...

Donner à l'air une forme nouvelle ...

Violer des bleus avec des rouges vifs ...

Marier le cuivre avec l'acier inox ...

Alors je sculpterai la pierre d'obsidienne.

 

(bernard garrigues)

mercredi, septembre 28 2011

MON SOLEIL EN SANG

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© Janine LAVAL

MON SOLEIL EN SANG

 

Rends moi ce que tes nuits ont volé de mon soleil en sang.(Adonis)

 

Comptes exacts des mil et un soleils en sang :

Ressource illimitée pour un brasier tenace ...

Emplois en dons violents aux hasards des rencontres ...

Actif édifié par boursées de tendresse ...

Passif  d'amples crédits tirés sur l'avenir ...

Solde infini toisé à l'aune de l'amour.

 

Se peut-il que la vie se rende sou pour sou ?

Mes nuits se sont offertes à ton soleil en sang

A ruer don pour don et mes joies pour les tiennes :

Je cirerais au vu nos hauts reliefs sculptés

Dans le bois farfelu de nos songes mêlés,

Abattu à la hache du réel éclamé.

 

Je glacerais l'instant privilégié fini

De gangue transparente aux regards bénévoles,

Tel le trésor d'enfant caché au creux des mains.

J'arderais de tes yeux quelque vive étincelle

Fixée dans le diamant pour des siècles de siècle,

Lumière éternisée, épave des tempêtes.

 

Mon amour de petite louve, apprivoisée

Pour transmuer l'enfant en homme-étoîle errant.

 

bernard garrigues

mardi, juin 1 2010

CEINTE DE VENT NOUÉS



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© Janine LAVAL

CEINTE DE VENTS NOUÉS

 

Je disparaîtrai la poitrine ceinte de vents noués.(Adonis)

 

 

Passer de rudes éternités à nouer

Les trois vents bruts en tresses obsolètes mues ;

Rien n'échappe à la sagacité des doigts purs

Arrondis pour peigner les filets d'air bleuté.

Tandis qu'ailleurs on trie les courants diagonaux !

 

Vent-hardise, Vent-gogue, Vent-îlet

Noeud-râle, Noeud-veine, Noeud-château

Episser deux vies qui fuyaient à l'anglaise,

Ahaner aux amours que je vanne en flammant.

La brise attise un peu la braise rougeoyante.

 

Yma-Sumac le Magnifique ne trouve pas le bois

Où aucun Enchanteur ne vit fleurir laurier.

La Belle que voilà n'a jamais ramassé

Les larmes de diamant dans le pot de Perrette.

Le Seigneur des Anneaux persiste et aboutit !

 

Je tournerai la tête au vent armé de sept

 Couteaux d'acier à tailler, dans le vif, la tendresse

Accumulée dans les bouches du Nord lointain

Un rien de souffle frais embellirait la fièvre

D'attendre que le temps veuille faire relâche.

 

bernard garrigues

mardi, mai 11 2010

VOILÀ MON CHANT


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© Janine LAVAL


VOILA MON CHANT

 

La terre dit alors aux ruines de la rose : voilà mon chant. (Adonis)

 

 

Des pas tracer sur le sol l'insignifiant...

Trois notes émises pour un air infini...

Des mots fusés très haut à crier l'indicible...

Tous les marteaux levés contre l'immarcescible...

Voilà mon chant bâti aux marges étouffées.

 

À ceux qui pousseront les plus forts cris de joie...

Ceux qui, partis joyeux, sont revenus sereins...

Tous les havres construits aux croisées de la route...

Des fleurs rouges semées par l'errant pour l'errant...

Voilà mon chant tenu envers toute la nuit.

 

La senteur qui persiste longue après le départ...

Revêtir la lumière amoureuse de vie...

Resonnera le temps de labour du terroir...

Lorsque après les aguets l'on voit poindre le port...

Voilà mon chant ténu à tisser d'autres blues.

 

Les signes de la fleur jonchés dessus la terre...

Les rêves de l'enfant portés comme un trésor...

La neige qui fraîchit la source des étés...

Le désir abouti en amours flamboyantes...

Voilà mon chant lancé tel un cri de l'oiseau.

 

bernard garrigues

lundi, avril 19 2010

CHEMIN DU VENT



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© Janine LAVAL


CHEMIN DU VENT

 

L'éphémère, comment peut-il désespérer alors que le vent est son chemin ? (Adonis)

 

Tel l'amante...

Abriter la tempête et caresser la peau...

 

Projet fou  d'éprouver tous les chemins du vent

Quand il a dit :"partons !" ; et nous sommes partis.

 

O nuit de longue veille à peigner l'adjectif

Exact au vent chassant sur la piste nouvelle !

 

Tel l'errant...

D'abord dresser sa voile à n'importe quel signe

Que le sens en soit clair ou brutal survenu...

 

Car l'enfant des rencontres ne craint point de vaguer

A poursuivre sur mer les traces d'un vent fou

Venu d'on ne sait où, vers un ailleurs fortuit.

 

Tel l'instant...

S'adosser à la pierre empreinte d'éternel

Et, minusculement, créer son grain de sable...

 

Dunes sculptées par très peu de caresses

Vagabondes troublant de très peu le silence

Signet posé parmi la succession des ères

 

Tel le vivant...

Tourner la face au vent qui purifie la route...

 

Et toi, homme rompu en butte aux vents adverses,

Irais-tu quelque part ?

Il existe le vent favorable...

 

bernard garrigues

lundi, mars 29 2010

SOLEIL ÉMACIÉ



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© Janine LAVAL


SOLEIL ÉMACIÉ

( Proverbes de voyages et de routes)

 

Et moi, soleil émacié sous lequel... le vagabond croisait la longue route. (Adonis)

 

Le vagabond, jongleur d'éclipses impalpées,

S'étrangera au loin pour se muer en roi.

 

Au voyageur parti sur une erre nouvelle

Malencontres jamais la route n'enseigna.

 

Un peu de soleil froid sous l'aride regard

Pareil pour le brin d'herbe et l'arbre foudroyé.

 

Une est la route, qu'elle monte ou dévale ;

Le rude du voyage est de franchir le seuil.

 

L'aurore sans flambeau, tu ne peux l'égarer ;

Dans la nuit, la bougie illumine ta quête.

 

Si, à chemin battu, jamais l'herbe ne croît,

Tu pourrais t'égarer loin des routes connues.

 

Marche selon la longueur de ton pas

Mille routes dévoient du blanc, une y va.

 

Chacun se tient dans sa propre lumière

Afin d'y déchiffrer les sept nœuds du vivant.

 

bernard garrigues

samedi, mars 20 2010

APPRENDRE MES PLUIES




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© Janine LAVAL


APPRENDRE MES PLUIES

(proverbes de pluies)

 

En retenant mon souffle, je suis parti chercher apprendre à la mer mes pluies.  (Adonis)

 

La mer n'a refusé le moindre filet d'eau.

 

Connaît la larme en cette goutte d'eau

Étrange, parmi toute l'onde océane.

 

La pluie, qui enchantait les chemins de traverse,

Gadouille dans la cour du labeur quotidien. 

 

Dés que la première eau aura rincé le toit

Je roulerai les jarres aux tombées des gouttières

 

La pluie chez voisin te mouillera les pieds

 

Tombe petite pluie pour abattre grand vent.

 

Un peu de pluie reçue fait éclore les roses,

Beaucoup de feu jeté ne laisserait que cendre

 

Jamais nul ne verra la pluie rester aux cieux

 

Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin

 

La pluie a préparé le beau temps de demain

 

bernard garrigues

dimanche, mars 14 2010

NUAGE PAR NUAGE




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© Janine LAVAL


NUAGE PAR NUAGE

 

Je sais, nuage par nuage, mes ciels remontent des paradis terrestres. (Adonis)

 

 

Aux jardins enchantés, un peu de soleil love

De la petite enfance en sa bulle dorée.

Voiles messagères, quelques flocons de blanc

Brillant taillent leur route en ce ciel indigo.

 

Le compte du troupeau reste à jamais faussé :

Jadis les cailloux noirs auront percé nos poches

Sous les yeux ahuris des agneaux regordans ;

Haut Frère inattendu aux lames indécises

Un aboi cisailla le fil de nos dormies.

 

Posément conjuguer les images biaisées !

Voici la nef bâtie au milieu des tempêtes

Afin de remonter quelques temps incertains,

Passé décomposé ou futur intérieur.

 

Échapper des vertes prairies isotropes

Pour un jour visiter les gris indubités

Du désert absolu où l'eau s'appelle joie

De vivre une seconde encor, instant de plus.

 

bernard garrigues

 

mardi, mars 9 2010

MURMURES AU NAVIRE



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© Janine LAVAL


MURMURES AU NAVIRE

 

Il y a longtemps je murmurais au navire mon chant ceint de flammes vermeilles. (Adonis)

 

 

J'ai vu à l'horizon le navire sous voiles

Dans l'orange sanglant du soleil harassé ;

Un peu de jour passé atteignait le rivage

Sur l'échelle des vagues, retournées d'infini.

 

Épée forgée au feu de noyaux des olives :

L'odeur demeurera dans la gorge de l'âme

Du bois de chêne issu de l'aride tendresse

Prodiguée au hasard de l'orage éclaté.

 

Quand l'infunambulant prie le fil dans sa poche,

Le marin des amarres poussera son nœud râle

Au cou du vent venu des choses absolues ;

Avec le bel outil éclatant feux et flammes

Il conçoit, l'ingénieux, de troubler l'inconnue.

 

Parti pour attiser toutes flammes vermeilles

De murmures chantés à la proue du vaisseau,

Je n'aurai rencontré peu de bonheur qui veuille

Marcher à notre pas, errant, irrésolu.

 

bernard garrigues

vendredi, mars 5 2010

MON VISAGE ET MA VOIX





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© Janine LAVAL


MURMURES AU NAVIRE

 

Il y a longtemps je murmurais au navire mon chant ceint de flammes vermeilles. (Adonis)

 

 

J'ai vu à l'horizon le navire sous voiles

Dans l'orange sanglant du soleil harassé ;

Un peu de jour passé atteignait le rivage

Sur l'échelle des vagues, retournées d'infini.

 

Epée forgée au feu de noyaux des olives :

L'odeur demeurera dans la gorge de l'âme

Du bois de chêne issu de l'aride tendresse

Prodiguée au hasard de l'orage éclaté.

 

Quand l'infunambulant prie le fil dans sa poche,

Le marin des amarres poussera son nœud râle

Au cou du vent venu des choses absolues ;

Avec le bel outil éclatant feux et flammes

Il conçoit, l'ingénieux, de troubler l'inconnue.

 

Parti pour attiser toutes flammes vermeilles

De murmures chantés à la proue du vaisseau,

Je n'aurai rencontré peu de bonheur qui veuille

Marcher à notre pas, errant, irrésolu.

 

bernard garrigues

mardi, mars 2 2010

FEUILLES QUI DORMENT SOUS LE VENT



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© Janine LAVAL


FEUILLES QUI DORMENT DANS LE VENT

 

Les feuilles qui dorment sous le vent sont navires pour la blessure. (Adonis)

 

 

Je suis le dinandier des formes inspirées

Par la voie des étoiles en le clair de la nuit :

Quatre alfas nouent les coins de mon drapeau de lin,

Hissé je ne sais quand ni le bruit de la cause.

 

Le chant du monde choit de mes feuilles ouvertes

Attentives à cueillir la moindre goutte d’eau :

Larme de fille, rosée de la nuit amenée,

Amas de bénévoles et exorables échanges.

 

Qui es-tu, toi, qui cherches ma souffrance

Enfouie dans le cuir, là où heurte la vie ?

Je sais aussi le sens, dans ciel, du nuage

Qui portera, au loin, mes rêves émotions.

 

La pluie sur le désert, de rare survenue ;

Représenter vraiment le rêve de ma nuit

Afin que nul n’ignore le hasard qui m’habite

Lorsque bat mon marteau sur le cuivre du flan.

 

bernard garrigues

dimanche, février 28 2010

QUE VIENNE L'ÉTOILE CACHÉE

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© Janine LAVAL

QUE VIENNE L'ÉTOILE CACHÉE

 

La distance oscille entre enfant et victime afin que vienne l’étoile cachée et que le monde retourne à la transparence. (Adonis)

 

 

Calcul.

Je suivrai la route entre fille et modèle

Entre enfant et futur : il faut un juste sens

Certes, mais plus encor, la claire vérité

Du compte exact à un centime près.

 

Cohabitants la bulle d’une intense lumière

Nous nous aimons sans un seul mot de trop ;

En vérité, l’énergie de nos désirs brûle

Tout ce qui, chez nous, s’embrase ou flamboie.

 

Rien n’ira jamais plus aux sillages des nefs

Vers le large des îles qui n’auront plus de nom

Pour avoir vu, sans mal, l’œil torve du cyclone :

Je nommerais ; d’un beau nom de rencontre.

 

Me sens-tu dense nœud d’émotions ? attentif ?

Dis-moi encor un mot qui dure à l’infini,

Roulé de roc en roc, du creux de ton amour

Vers le désir déclos de celui qui t’espère.

 

bernard garrigues