MON VISAGE ET MA VOIX





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© Janine LAVAL


MURMURES AU NAVIRE

 

Il y a longtemps je murmurais au navire mon chant ceint de flammes vermeilles. (Adonis)

 

 

J'ai vu à l'horizon le navire sous voiles

Dans l'orange sanglant du soleil harassé ;

Un peu de jour passé atteignait le rivage

Sur l'échelle des vagues, retournées d'infini.

 

Epée forgée au feu de noyaux des olives :

L'odeur demeurera dans la gorge de l'âme

Du bois de chêne issu de l'aride tendresse

Prodiguée au hasard de l'orage éclaté.

 

Quand l'infunambulant prie le fil dans sa poche,

Le marin des amarres poussera son nœud râle

Au cou du vent venu des choses absolues ;

Avec le bel outil éclatant feux et flammes

Il conçoit, l'ingénieux, de troubler l'inconnue.

 

Parti pour attiser toutes flammes vermeilles

De murmures chantés à la proue du vaisseau,

Je n'aurai rencontré peu de bonheur qui veuille

Marcher à notre pas, errant, irrésolu.

 

bernard garrigues

Commentaires

1. Le dimanche, mars 7 2010, 22:26 par piboule

Etrange est ta voix du haut de la Garde
Fantôme ébloui ou chevalier parier ?
Et les plumes tombent, c'est vrai, regarde !
Elles en infinie douceur, plumes à relier !

2. Le lundi, mars 8 2010, 19:45 par bernard garrigues

Manque pas un mot ?

3. Le lundi, mars 22 2010, 13:05 par janine Laval

Coucou, Piboule !
Bernard, je ne vois pas où tu penses qu'il manque un mot ?

4. Le vendredi, mars 26 2010, 17:34 par Bernard GARRIGUES

Sans doute. Il me semblait manquer un verbe après Elles ... mais cela passe sans verbe. D'accord.

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