MON VISAGE ET MA VOIX
Par Bernard Garrigues le vendredi, mars 5 2010, 22:10 - AMOUR DE PETITE LOUVE - Lien permanent
© Janine LAVAL
MURMURES AU NAVIRE
Il y a longtemps je murmurais au navire mon chant ceint de flammes vermeilles. (Adonis)
J'ai vu à l'horizon le navire sous voiles
Dans l'orange sanglant du soleil harassé ;
Un peu de jour passé atteignait le rivage
Sur l'échelle des vagues, retournées d'infini.
Epée forgée au feu de noyaux des olives :
L'odeur demeurera dans la gorge de l'âme
Du bois de chêne issu de l'aride tendresse
Prodiguée au hasard de l'orage éclaté.
Quand l'infunambulant prie le fil dans sa poche,
Le marin des amarres poussera son nœud râle
Au cou du vent venu des choses absolues ;
Avec le bel outil éclatant feux et flammes
Il conçoit, l'ingénieux, de troubler l'inconnue.
Parti pour attiser toutes flammes vermeilles
De murmures chantés à la proue du vaisseau,
Je n'aurai rencontré peu de bonheur qui veuille
Marcher à notre pas, errant, irrésolu.
bernard garrigues
Commentaires
Etrange est ta voix du haut de la Garde
Fantôme ébloui ou chevalier parier ?
Et les plumes tombent, c'est vrai, regarde !
Elles en infinie douceur, plumes à relier !
Manque pas un mot ?
Coucou, Piboule !
Bernard, je ne vois pas où tu penses qu'il manque un mot ?
Sans doute. Il me semblait manquer un verbe après Elles ... mais cela passe sans verbe. D'accord.