POUR UN JOUR INCOERCIBLE




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© Liliane DUMONT


POUR UN JOUR INCOERCIBLE

 

Car le chêne et le cyprès ne croissent pas dans l'ombre l'un de l'autre (Khalil Gibran)

 

Signeuse de réalité drue, tu m’adressais la déclaration sereine où tout, phrase, mot ou forme, aggravait  le sens de nos gravités.

 

Avec l’inconnu, contracte sans prudence périr explosé de joie ! Manquera le soleil couché sans son jour incoercible au robuste cœur d’un temps indébitable du bilan : chacun connaissait sa date depuis l’origine des siècles et n’emprunte ces pas prouvés faute de désirs inspirés.

 

Ne gage pas réussir ton rêve si tu montes la vie en cavalière. Ceux qui bâtissent par tendresse et créent, merveilleux, l’instant appréhendent leurs conquêtes avec peines de fantassin, trimbalent leur pays d’enfance en bagage intérieur mais ignorent habiter une volonté incitée, obéir à l’étreinte des cuisses.

 

Vivre dans nos ombres ? En vérité, à l’extrême pointe chevelue les racines diffusent quelque toxine fabriquée de nos propres passés. Tué en m’émerveillant, j’en revendique le privilège, non la surprise. Car les limites de ma connaissance, nul besoin d’en poursuivre la quête, tu les croises, telles la grille de fer forgée exacerbante d’espères.

 

Que soit béni le jour épervier, quand l’amour m’apparut solution de cette émotion, loyer de ma folie souveraine.

 

(bernard garrigues)

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