VEILLE AU SOMMET DE LA JOIE

veilleausommetdelajoie01.jpg

© Liliane DUMONT


V VEILLE AU SOMMET DE LA JOIE

VEILLE AU SOMMET DE LA JOIE

 

Se fondre et être un ruisseau coulant qui chante sa mélodie la nuit (Khalil Gibran)

 

Visiteuse des galaxies, tu devinais le garçon fou veillant au sommet de la joie, heaumé de clair acier : forgeron et sculpteur, il s’armure afin de présenter son visage de tendresse aux passantes bénévoles. Brutaliseur du métal, il parfait la forme de son rêve. Juste. Pour la réussite de l’émotion, il importe que ton regard la voit cristal, transparente, pure, extrême.

 

Sache que celui qui veille accomplit tâche d’homme d’éternité. L’attente, petite sœur de l’amour, crée bonne destinée où l’avenir empoigne quelques chances de se réaliser hautement.

 

La nuit, se fondre et veiller surtout la mélodie du ruisseau. Beaucoup de fatalité survient faute d’écoute grave ; faute aussi que l’enfance n’atteigne le nœud des mystères : Que vive la mélodie si le petit d’homme oit ces murmures !

 

J’occupe brutalement ma veille aiguë au sommet de ta joie. T’accorde pouvoir me tuer en déperchant ma folie souveraine ; exploser ta dynamite contre mon incessible partie du temps.

 

(bernard garrigues)

 

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.chemin-de-regordane.fr/index.php?trackback/47

Fil des commentaires de ce billet