Se fondre et être un ruisseau coulant qui chante sa mélodie la
nuit (Khalil Gibran)
Visiteuse des galaxies, tu devinais le garçon
fou veillant au sommet de la joie, heaumé de clair acier : forgeron et
sculpteur, il s’armure afin de présenter son visage de tendresse aux passantes
bénévoles. Brutaliseur du métal, il parfait la forme de son rêve. Juste. Pour
la réussite de l’émotion, il importe que ton regard la voit
cristal, transparente, pure, extrême.
Sache que celui qui veille accomplit tâche
d’homme d’éternité. L’attente, petite sœur de l’amour, crée bonne destinée où
l’avenir empoigne quelques chances de se réaliser hautement.
La nuit, se fondre et veiller surtout la
mélodie du ruisseau. Beaucoup de fatalité survient faute d’écoute grave ; faute
aussi que l’enfance n’atteigne le nœud des mystères : Que vive la mélodie si le
petit d’homme oit ces murmures !
J’occupe brutalement ma veille aiguë au
sommet de ta joie. T’accorde pouvoir me tuer en déperchant ma folie souveraine
; exploser ta dynamite contre mon incessible partie du temps.
L'amour ... Comme des gerbes de blé,
il t'emporte / Il te bat pour te mettre à nu / Te tamise pour te libérer de la
balle / Te broie jusqu'à la blancheur / Te pétrit jusqu'à ce que tu sois souple
/ Puis te livre au feu, afin que tu deviennes le pain, merveille du festin.
(Khalil Gibran)
Puis je te pressentis exauceuse des vœux,
à fouir en mon cœur les nœuds de joie cachés.
Tels deux bannières, nos temps vifs,
acérés par d'infinies espères, se débattentaux vents : chacun accordons clef de chaque instant à
l'autre.
Sept jours, et leur
sept nuits, à marcher doucement vers les sources écrues. Accoster nos criques.
Abriter, en les souples inentamables parois de ta tente, nomades aux longs
cours.
Plus la poursuite du grand-œuvre alchimiste,
courte échelle à bâtir chacune de nos pierres taillées pour achever chacune un
siècle d'or.
Du sable émerge l'amour-galet à m
dimensions qui vit. Parfaire sa forme émerveilleuse d'enfants, polie depuis la
nuit des temps au fin grain de désir.
L'amour te fera toutes ces choses afin que tu
puisses connaître les secrets de ton cœur et, devenir, en cette connaissance,
un fragment du cœur de la vie. (Khalil Gibran)
Puis je t'écouterais conteuse de
sarments au temps où vignes espèrent explosion du printemps...
Un fragment du cœur de la vie palpite,
deux vents debout hurlant ta voile, trois étoiles scintillent nos routes bénévoles,
quatre cars d'horizon qu'habitent enfants de joie...
Cinq serres brutales contre ta vie frémie
si telles, tu fus nue en toi-même devant sept amours à vivre jusqu'à la faim du
temps...
Huit liés emplis des rêves que nul n'éclamera…
Neuf veines où le sang brûle, embrase
et mord dix jonctions désirées parties nouer dix éminentes… Vingt dicte des vœux
jetés, perdus, dans l'absolu sans cibles à cœur ne point atteindre vivement
mille ors de ta présence pour l'afin d'un sourire...
L'amour ne donne que lui-même et ne prend que
lui-même / L'amour ne possède pas et ne veut être possédé / L'amour suffit à
l'amour (Khalil Gibran)
Étreigneuse d'explosions ténues, tu enveloppes puis dissous
le fin espace insinué d'absence.
Nous vivons libres l'un devant l'autre, nus comme la naissance nous
jeta au monde, simples tels le sentier de paradis surgit.
Je poursuis ta visite guidée de mythes millénaires. Un peu de
soleil frise les bas-reliefs d’émotion : par infinie, une étoile lointaine
scintille la route.
Sourires bénévoles donnés, contredonnés...
Notre marmite bout la joie, touillée à main de maîtres : à toi la cuillère de
bois, les épices ; à moi la charge debrûler vif,intense, le
bois de rêves amassés en nos routes.
Un enfant ébloui d’amour-suffi-d’amour, oblique si la nuit tuait le don du jour et
les miracles qui, par hasard, s’accomplissent.
Chaque aube nous convie la conquête du pont liant nos rives pour
toute éternité, érigé pleins rocs de nos actes fortuits : nul nous étrangera du pays de nos chasses !
Quand l'amour te parle, crois en lui. Même si
sa voix peut briser tes rêves comme le vent du nord saccage ton jardin. (Khalil
Gibran)
Et je te présageais sculpteuse de désir.
Déganguant ma pierre brute de tendresse du regard et mains nus, à coups de cœur
forts-doux sur mon cristal tapi au creux des ouragans.
Dressant ta tente hébergeuse du rêve
de celui qu'en ton proche tu accueilleras. Créant le garçon innocent de ta création.
Fondant sa brutale émotion ; érigeant l'indicible émotion que nulle fille n'éprouvera.
Donne lui joie. Appréhende ton pouvoir
de sculpter l'infini désir. Petite sœur puissante, visite-le. Fais-le tien.
Petite sœur du vent du Nord, assaille mon jardin.
Dormir avec en mon cœur ta tendresse et sur mes lèvres ton cri de
joie (Khalil Gibran)
Pléthoreuse
de bonheur, tu m’écrivis un cri de joie si clair que je le déchiffrais dans le
froid des étoiles.
Rien de simple n’encombre l’oiseau qui
s’envole rencontrer la balle du fabriquant de bonheur foumitraillant au hasard : l’imprévu prévaut
! La mort ou l’amour parviendront tout aussi merveilleux.
Flamme de mon feu, nul à ma place ne
souffre ni aime ; juste me prendre en ton creux afin d’incandescer
ma peine, cet éclair vert attisé au soleil embrasant les collines. Cendre, je
choisis tel destin, entre cristal et fumée ; l’ignorer briserait un grand pan
scintillant d’avenir
Ma boule de tendresse et de joie offerte
se dévide à ta convenance de n’importe quel bout : tu atteindras sans faillir
le centre de nos gravités. Je te ressens dormante à téter le sens au sein du
vivant, ultimer définitivement chaque instant entrefait.
Intense, je survis aussi dru enclos de
mille mailles claires que dans la liberté lumineuse du don infini, soleil.
Ne fais
pas de l'amour une entrave mais plutôt une mer mouvante entre les rivages de
vos âmes (Khalil Gibran)
Cancelleuse de certitudes diamantes, tu les supplantais
d’indicibles pétales, secouées d’émotions fortes notre création, fleur étincelée.
Vivre dans la liberté de l’amour exige sans doute chevaucher
sauvage et brute réalité mais qu’aboutirait-il sans nos puissances maîtrisées,
chacune au mieux de l’intense, bel et bien, commis ? Dérision de l’entrave
quand la horde file sa trajectoire.
Sept belles amours, toutes voiles hissées aux vents, croisent la
mer mouvante entre nos rives d’âmes. L’atteinte impromptue enrage les longtemps
afin d’accéder l’un à l’autre, émerveillés. Mon discours, je ne le parle que
pour toi. Résonance ! (Amours, délices et orgues sont masculines au singulier
!)
Ensemble, ni capitulation ni servitude l’un devant l’autre : une
claire illumination partagée à l’extraite du four, fortuit inscrit en orbite d’étoiles
quand naquit l’éternité hasardée aux risques de malencontresimprésagées. Vie explosée au jailli d’étincelle,
aléas de grande émotion.
Nous combattrons joyeusement au cœur à cœur dont nul obscur
n’insinue l’incertaine issue ; si proches et violents, ne pas transiger
sur le vif de la tendresse.
Emplissons la coupe l'un de l'autre,
sans boire à la même coupe (Khalil Gibran)
Affileuse de mes brûlures, tu me guidais
aux lieux d’innocuité où la vie exhaure les hautes eaux de brute confusion,
folie du voeu.
Pour rencontrées de bonne chance, j’élève
tendrement mon vin au long cours de ma route incertaine ; clairvoyante de désirs
en passion bien advenus, tu veilles perspicace la fraîche eau de ta gourde. Des
extraits de nos strictes quêtes, emplissons la coupe un de l’autre.
Sans mélanger le feu à l’eau. Sans boire à la même coupe.
Simplement regarder passer le temps quand
l’orage gronde les horizons, qu’un éclair élucide quelque minute de vérité
emprisonnée à l’œil du cyclone. Que m’accepte la tempête, tintinnabulant mes
mystères éblouis !
Merci de l’austère démarche émaillée à
toutes lumières : remise la clef de négociation pour un avenir empoigné, telle
un ruban rouge honorant d’émérites amances à ceux qui
ont couru les routes réciproques.
Persiste un peu de rêve, nuaget blanc éclatant l’immense indigo.
Car le chêne et le
cyprès ne croissent pas dans l'ombre l'un de l'autre (Khalil Gibran)
Signeuse
de réalité drue, tu m’adressais la déclaration sereine où tout, phrase, mot ou
forme, aggravaitle sens de nos
gravités.
Avec l’inconnu, contracte sans prudence périr
explosé de joie ! Manquera le soleil couché sans son jour incoercible au
robuste cœur d’un temps indébitable du bilan : chacun
connaissait sa date depuis l’origine des siècles et n’emprunte ces pas prouvés
faute de désirs inspirés.
Ne gage pas réussir ton rêve si tu montes
la vie en cavalière. Ceux qui bâtissent par tendresse et créent, merveilleux,
l’instant appréhendent leurs conquêtes avec peines de fantassin, trimbalent
leur pays d’enfance en bagage intérieur mais ignorent habiter une volonté incitée,
obéir à l’étreinte des cuisses.
Vivre dans nos ombres ? En vérité, à
l’extrême pointe chevelue les racines diffusent quelque toxine fabriquée de nos
propres passés. Tué en m’émerveillant, j’en revendique le privilège, non la
surprise. Car les limites de ma connaissance, nul besoin d’en poursuivre la quête,
tu les croises, telles la grille de fer forgée exacerbante
d’espères.
Que soit béni le jour épervier, quand
l’amour m’apparut solution de cette émotion, loyer de ma folie souveraine.
Il en est qui ont
peu et le donnent entièrement. Ils croient en la vie et la bonté de la vie,
leur coffre n'est jamais vide. Il en est qui donnent la joie ; la joie est leur
récompense. (Khalil Gibran)
Épieuse de désirs, j’explorais mes
sensations sous ton regard bénévole, calligraphiant tes croix soyeuses de bons
comptes.
Ces sourires approchés de sollicitude me
qualifient pair d’affinité, tandis que j’offre, en poignée, mes vols sans
pouvoir appauvrir l’existant, trésor inventé aux croisées de sentes
approximatives. Donner la joie n’appartient pas à n’importe quel détenteur d’un
cœur détoné au bonheur fou d’exister ; ne pas s’étioler.
Esquisse un nouveau pas d’avenir parmi
les murs de tendresse fondés d’habite claire durant le déroulé des temps spécieux
: rien ne filtre des intentions réelles de désirs illuminés d’intérieur
simplement prêts d’accomplir leur ellipse d’éternité, parfaite à chaque
milliseconde insignement reprise à l’ennemi,.
Ourdis et sème la joie jusqu'à l’épuisé
irrévocable d’ultimes restes de vie, comme certains complotent et vaquent leur
destinée, ou d’autres trament, chaînent, inimaginentune étoffe péremptoire. Parfois prisée
de toutes visées ; parfois diffusée passivement aux hasards non aboutis, tels
l’étincelle de pauvre mélange.
Enfin navigue la chevelure d’étoiles des
filles de la joie où aucun gémissement n’enfreint le naufrage.