samedi, avril 14 2012
SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'ÉTERNITÉ
Par Bernard Garrigues le samedi, avril 14 2012, 21:13 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
© Liliane DUMONT
samedi, avril 14 2012
Par Bernard Garrigues le samedi, avril 14 2012, 21:13 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
dimanche, juin 6 2010
Par Bernard Garrigues le dimanche, juin 6 2010, 14:02 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
PETITE SOEUR DU VENT DU NORD
Quand l'amour te parle, crois en lui. Même si sa voix peut briser tes rêves comme le vent du nord saccage ton jardin. (Khalil Gibran)
Et je te présageais sculpteuse de désir. Déganguant ma pierre brute de tendresse du regard et mains nus, à coups de cœur forts-doux sur mon cristal tapi au creux des ouragans.
Dressant ta tente hébergeuse du rêve de celui qu'en ton proche tu accueilleras. Créant le garçon innocent de ta création. Fondant sa brutale émotion ; érigeant l'indicible émotion que nulle fille n'éprouvera.
Donne lui joie. Appréhende ton pouvoir de sculpter l'infini désir. Petite sœur puissante, visite-le. Fais-le tien. Petite sœur du vent du Nord, assaille mon jardin.
(bernard garrigues)
dimanche, mai 16 2010
Par Bernard Garrigues le dimanche, mai 16 2010, 18:59 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
CENTRE DE NOS GRAVITÉS
Dormir avec en mon cœur ta tendresse et sur mes lèvres ton cri de joie (Khalil Gibran)
Pléthoreuse de bonheur, tu m’écrivis un cri de joie si clair que je le déchiffrais dans le froid des étoiles.
Rien de simple n’encombre l’oiseau qui s’envole rencontrer la balle du fabriquant de bonheur fou mitraillant au hasard : l’imprévu prévaut ! La mort ou l’amour parviendront tout aussi merveilleux.
Flamme de mon feu, nul à ma place ne souffre ni aime ; juste me prendre en ton creux afin d’incandescer ma peine, cet éclair vert attisé au soleil embrasant les collines. Cendre, je choisis tel destin, entre cristal et fumée ; l’ignorer briserait un grand pan scintillant d’avenir
Ma boule de tendresse et de joie offerte se dévide à ta convenance de n’importe quel bout : tu atteindras sans faillir le centre de nos gravités. Je te ressens dormante à téter le sens au sein du vivant, ultimer définitivement chaque instant entrefait.
Intense, je survis aussi dru enclos de mille mailles claires que dans la liberté lumineuse du don infini, soleil.
(bernard garrigues)
mardi, avril 27 2010
Par Bernard Garrigues le mardi, avril 27 2010, 22:19 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
CHACUN AU MIEUX DE L’INTENSE
Ne fais pas de l'amour une entrave mais plutôt une mer mouvante entre les rivages de vos âmes (Khalil Gibran)
Cancelleuse de certitudes diamantes, tu les supplantais d’indicibles pétales, secouées d’émotions fortes notre création, fleur étincelée.
Vivre dans la liberté de l’amour exige sans doute chevaucher sauvage et brute réalité mais qu’aboutirait-il sans nos puissances maîtrisées, chacune au mieux de l’intense, bel et bien, commis ? Dérision de l’entrave quand la horde file sa trajectoire.
Sept belles amours, toutes voiles hissées aux vents, croisent la mer mouvante entre nos rives d’âmes. L’atteinte impromptue enrage les longtemps afin d’accéder l’un à l’autre, émerveillés. Mon discours, je ne le parle que pour toi. Résonance ! (Amours, délices et orgues sont masculines au singulier !)
Ensemble, ni capitulation ni servitude l’un devant l’autre : une claire illumination partagée à l’extraite du four, fortuit inscrit en orbite d’étoiles quand naquit l’éternité hasardée aux risques de malencontres imprésagées. Vie explosée au jailli d’étincelle, aléas de grande émotion.
Nous combattrons joyeusement au cœur à cœur dont nul obscur n’insinue l’incertaine issue ; si proches et violents, ne pas transiger sur le vif de la tendresse.
(bernard garrigues)
vendredi, avril 2 2010
Par Bernard Garrigues le vendredi, avril 2 2010, 21:21 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
HAUTES EAUX DE BRUTE CONFUSION
Emplissons la coupe l'un de l'autre, sans boire à la même coupe (Khalil Gibran)
Affileuse de mes brûlures, tu me guidais aux lieux d’innocuité où la vie exhaure les hautes eaux de brute confusion, folie du voeu.
Pour rencontrées de bonne chance, j’élève tendrement mon vin au long cours de ma route incertaine ; clairvoyante de désirs en passion bien advenus, tu veilles perspicace la fraîche eau de ta gourde. Des extraits de nos strictes quêtes, emplissons la coupe un de l’autre. Sans mélanger le feu à l’eau. Sans boire à la même coupe.
Simplement regarder passer le temps quand l’orage gronde les horizons, qu’un éclair élucide quelque minute de vérité emprisonnée à l’œil du cyclone. Que m’accepte la tempête, tintinnabulant mes mystères éblouis !
Merci de l’austère démarche émaillée à toutes lumières : remise la clef de négociation pour un avenir empoigné, telle un ruban rouge honorant d’émérites amances à ceux qui ont couru les routes réciproques.
Persiste un peu de rêve, nuaget blanc éclatant l’immense indigo.
(bernard garrigues)
samedi, mars 20 2010
Par Bernard Garrigues le samedi, mars 20 2010, 21:10 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
POUR UN JOUR INCOERCIBLE
Car le chêne et le cyprès ne croissent pas dans l'ombre l'un de l'autre (Khalil Gibran)
Signeuse de réalité drue, tu m’adressais la déclaration sereine où tout, phrase, mot ou forme, aggravait le sens de nos gravités.
Avec l’inconnu, contracte sans prudence périr explosé de joie ! Manquera le soleil couché sans son jour incoercible au robuste cœur d’un temps indébitable du bilan : chacun connaissait sa date depuis l’origine des siècles et n’emprunte ces pas prouvés faute de désirs inspirés.
Ne gage pas réussir ton rêve si tu montes la vie en cavalière. Ceux qui bâtissent par tendresse et créent, merveilleux, l’instant appréhendent leurs conquêtes avec peines de fantassin, trimbalent leur pays d’enfance en bagage intérieur mais ignorent habiter une volonté incitée, obéir à l’étreinte des cuisses.
Vivre dans nos ombres ? En vérité, à l’extrême pointe chevelue les racines diffusent quelque toxine fabriquée de nos propres passés. Tué en m’émerveillant, j’en revendique le privilège, non la surprise. Car les limites de ma connaissance, nul besoin d’en poursuivre la quête, tu les croises, telles la grille de fer forgée exacerbante d’espères.
Que soit béni le jour épervier, quand l’amour m’apparut solution de cette émotion, loyer de ma folie souveraine.
(bernard garrigues)
lundi, mars 15 2010
Par Bernard Garrigues le lundi, mars 15 2010, 22:22 - SACHE QUE CELUI QUI VEILLE ACCOMPLIT TÂCHE D'HOMME D'ÉTERNITÉ
PARFAIRE L’ELLISPE D’ÉTERNITÉ
Il en est qui ont
peu et le donnent entièrement. Ils croient en la vie et la bonté de la vie,
leur coffre n'est jamais vide. Il en est qui donnent la joie ; la joie est leur
récompense. (Khalil Gibran)
Épieuse de désirs, j’explorais mes
sensations sous ton regard bénévole, calligraphiant tes croix soyeuses de bons
comptes.
Ces sourires approchés de sollicitude me
qualifient pair d’affinité, tandis que j’offre, en poignée, mes vols sans
pouvoir appauvrir l’existant, trésor inventé aux croisées de sentes
approximatives. Donner la joie n’appartient pas à n’importe quel détenteur d’un
cœur détoné au bonheur fou d’exister ; ne pas s’étioler.
Esquisse un nouveau pas d’avenir parmi
les murs de tendresse fondés d’habite claire durant le déroulé des temps spécieux
: rien ne filtre des intentions réelles de désirs illuminés d’intérieur
simplement prêts d’accomplir leur ellipse d’éternité, parfaite à chaque
milliseconde insignement reprise à l’ennemi,.
Ourdis et sème la joie jusqu'à l’épuisé
irrévocable d’ultimes restes de vie, comme certains complotent et vaquent leur
destinée, ou d’autres trament, chaînent, inimaginent une étoffe péremptoire. Parfois prisée
de toutes visées ; parfois diffusée passivement aux hasards non aboutis, tels
l’étincelle de pauvre mélange.
Enfin navigue la chevelure d’étoiles des
filles de la joie où aucun gémissement n’enfreint le naufrage.
(bernard garrigues)